L’abécédaire du Centenaire
M comme mixité
La mixité devient effective à la rentrée 1992 au collège et au lycée Saint-Louis. Cette décision concerne aussi le collège Sainte-Thérèse. Voici comment le journal Ouest-France présente cette étape dans son édition du 12 février 1992, non sans quelques clichés : « Responsables et enseignants préparent d’ores et déjà la future mixité. À Sainte-Thérèse, ils planchent essentiellement, sur la discipline. En effet, l’arrivée des garçons nécessitera quelques aménagements. La quiétude des unes risque d’être troublée par la turbulence des autres. Et inversement au collège Saint-Louis. En septembre prochain, marelle et football cohabiteront dans les établissements privés. »
En réalité, Saint-Louis, officiellement établissement scolaire de garçons, accueillait déjà des jeunes filles depuis les années 1960 en classes de Première et de Terminale. De plus, l’annexe de Donges ouverte en 1969, était mixte.
La mixité concerne aussi le corps professoral. D’après les archives disponibles, les premières femmes laïques enseignantes furent Mme Massot à La Baule (1945-1953) ; Mme Belliot, Mme Martin, Mme Robert et Mme Vieilfaure à Saint-Nazaire (1953-1967). Sans oublier les religieuses de la Providence de Créhen qui furent présentes à Saint-Louis dès les origines, comme la mère Marie de Nazareth chargée des petites classes.
Assise à droite au premier rang, Mme Martin, surnommée « Pepita » par les élèves, fut professeur d’espagnol à Saint-Louis. Archives Saint-Louis
André MARTIN
