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L’abécédaire du Centenaire

J comme jumelages

Dès 1922, à en croire la presse locale, la future école Saint-Louis a l’ambition de donner une dimension internationale à son enseignement. On lit dans le numéro du 29 avril du Courrier de Saint-Nazaire qu’elle sera « un établissement catholique, se recommandant aux familles, non seulement de l’ouest français mais aussi du Canada, de nos colonies des Antilles, de l’Irlande libre, sans parler des deux Amériques et de l’ouest anglais. » À quelques semaines de la rentrée d’octobre 1924, le même journal affirme que « l’ancien casino s’approche du moment, où devenu collège Saint-Louis, il sera en mesure de recevoir ses jeunes élèves que lui enverront non seulement les familles nazairiennes, mais aussi les pays catholiques d’outre-Atlantique. Déjà, une vigoureuse propagande est faite dans toutes les Antilles et au Mexique ; et il y a bien lieu de penser que l’Irlande libre enverra aussi de jeunes élèves désireux de bénéficier de l’éducation française. » L’état actuel de nos recherches ne nous permet pas de confirmer si des garçons venant de ces pays se sont effectivement inscrits à Saint-Louis dans les années 1920 et 1930.

A partir de 1968, la Commission des Échanges internationaux de l’Association des parents d’élèves (A.P.E.L.) prépare et organise l’accueil de jeunes Espagnols à Saint-Louis. Au cours de l’été 1970, 34 Espagnols séjournent au collège. Ils y reçoivent des cours quotidiens de Français et font trois grandes excursions en Bretagne. Ils sont hébergés dans des familles françaises. La même année, à l’initiative de M. Bigotte professeur, 12 élèves de Saint-Louis sont accueillis dans des familles allemandes puis leurs hôtes viennent à Saint-Nazaire.

Puis, à partir de 1976, M. Bigotte crée le jumelage Saint-Louis – Saint-Jean de Lübeck. Chaque année, pendant plus de 30 ans, un petit groupe de Français réside dans ce port de la mer Baltique surnommé « la reine de la Hanse » caractérisée par son architecture de briques rouges. Puis, ce sont les jeunes Lübeckois qui séjournent à Saint-Nazaire.

André MARTIN