Loire AtlantiqueUradel
Sélectionnez une page

L’abécédaire du Centenaire

V comme vacances (devoirs de)

Des années 1920 aux années 1950 au moins, les vacances d’été commencent vers la mi-juillet et se terminent vers la fin septembre.

Chaque élève de Saint-Louis doit accomplir des devoirs pendant cette pause estivale.

On lit ainsi dans le palmarès de 1962-1963 : « Les devoirs de vacances, donnés par l’école sont obligatoires pour tous les élèves sans exception, même pour ceux qui prendraient des leçons particulières et feraient d’autres exercices écrits. Les élèves qui n’ont pas d’examen à repasser, feront trois semaines de devoirs et les remettront le jour de la rentrée. Ceux qui ont à repasser un ou plusieurs examens, feront les cinq semaines de devoirs correspondant à ces examens et les adresseront à M. le Préfet des Études de Saint-Louis pour le samedi 7 septembre au plus tard. Qui ne les aurait pas remis, ne serait pas admis à passer l’examen. »

C’est l’établissement qui choisit les cahiers de devoirs de vacances. Si on remonte dans les années 1930, ils appartiennent à la collection dirigée par A. Aubry, secrétaire du comte de l’Alliance des maisons d’éducation chrétienne.

 

 

Pour la classe de Cinquième, par exemple, il s’agit de versions latines, d’exercices d’Allemand, d’Anglais, d’Espagnol, de Géographie, de Français, d’Arithmétique, de Sciences naturelles, d’Instruction religieuse, d’Histoire, etc.

Des règles de conduite pour les vacances sont aussi précisées dont « chaque jour, autant que possible, se lever à heure fixe ou du moins à une heure prévue la veille. […] Consacrer de préférence le temps de la matinée à faire le devoir de vacance assigné. Commencer et terminer ce travail par un signe de croix et une courte prière. Ne jamais rester dans une complète oisiveté. Le désœuvrement amène l’ennui qui gâte les vacances, et la tentation qui met en péril la vertu. […] Observer partout les règles de la bonne éducation, à table, en visite, en voyage, etc. […] Être strictement fidèle au plan de conduite qu’on s’est tracé pour les vacances. » Tout un programme !

André MARTIN